Les carcasses de poulet, ça se jette pas, ça se recycle. Ça vaut encore plus pour une carcasse de poulet de Bresse du boucher.
Certains la grattent et donnent les restes au chat, d'autres la grattent et mangent les restes, moi j'en fais du bouillon quand c'est un poulet quelconque, des rillettes quand c'est un poulet qui vaut son pesant d'or (pour faire du bouillon maison qui change un peu du goût des bouillons en cube, pratiques mais qui finissent par donner toujours le même goût à vos plats: mettre dans une marmite la carcasse, une carotte épluchée, 1 oignon piqué d'un clou de girofle, 1 poireau, du céleri branche, 1 bouquet garni composé de persil, laurier et thym, beaucoup d'eau, c'est-à-dire 3 litres environ, et laisser sur feu doux après ébullition très longtemps, genre 3 ou 4 heures. Ce n'est donc pas en fin de vie d'une bouteille de gaz que l'on entreprend la confection d'un bouillon!)
J'ai trouvé l'idée dans SOS restes de Blandine Boyer. Un petit bouquin plein d'idées réalistes pour recycler les restes (quand je dis réalistes, ça veut dire que quand la recette nécessite des restes de rôti, c'est 2 ou 3 tranches, pas 700g, donc presque un rôti entier, ce que je ne considère pas comme des "restes").
Le plus dur, c'est de désosser la carcasse de poulet. Ça va, quoi.
On met ces petits morceaux, avec la peau, dans le bol du robot avec une grosse cuillère à soupe de graisse de canard, une bonne pincée de sel, du poivre et pas mal de thym.
On mixe pas trop longtemps, juste assez pour obtenir une consistance "tartinable", il ne faut pas faire de la bouillie.
On met en pot (ma carcasse était généreuse, ça m'a donné la contenance de deux ramequins).
On peut congeler un des deux ramequins. Ou les deux d'ailleurs.
Servir à l'apéro. Sur un plateau télé, ça le fait aussi! Ou dans un sandwich. Ou la nuit pour certains...
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